28 avril 2025

Superbe maquette de la première église Sainte-Luce

Voici le groupe des 5 Chevaliers qui, du début à la fin, a réalisé avec succès la maquette représentant la première église de la Fabrique Sainte-Luce de Disraeli. Dans l’ordre, Julien Caze, Germain Martin, Daniel Paradis, Gaétan Rousseau et le «contremaître» François Fortier.

Si l’un des objectifs visés par le Comité organisateur des Fêtes du 150e de Disraeli est de renouer avec des jalons importants de l’histoire de la localité, il semble évident que l’exposition d’une superbe maquette illustrant la première église de la Fabrique Sainte-Luce atteint la cible.

Ce projet est né en octobre 2016 à la suite de nombreux échanges préliminaires entre la Société historique de Disraeli et les Chevaliers de Colomb. Un groupe s’est alors formé composé de 5 membres Chevaliers avec à sa tête François Fortier. Alimenté par l’éclairage historique fourni par le secrétaire de la Société d’histoire Jean-Claude Fortier, le groupe a réalisé fidèlement la maquette de l’église d’époque, érigée en 1883 et détruite par un incendie le 25 avril 1924.

Description
Le résultat est impressionnant. Disposant des plans de l’édifice retrouvés dans un dépôt au presbytère, François Fortier a mis en œuvre le chantier et orchestré le travail en assignant les tâches et les méthodes de construction afin d’assurer la copie parfaite. Son vaste atelier  a servi aux diverses opérations de fabrication et d’assemblage.

L’ensemble mesure en longueur 42 pouces par une largeur de 12 pouces. Le clocher a une hauteur de 32 po. La partie de l’église mesure 29 po par 12 po. Lui est attenante la première chapelle (10 po par 7 po) et une autre petite annexe de 3 po par 4 po. L’échelle de calcul de François étant de ¼ po. pour chaque pied réel, l’église mesurait donc 116 pi en longueur par 48 pi en largeur; en ajoutant les annexes, le tout avait une longueur de 168 pi.

L’édifice se situait dans l’actuel cimetière Sainte-Luce, bordant l’avenue Champlain, avec façade vers le pont et l’arrière à l’intersection de la rue Sainte-Luce.

Si l’on fait exception de la fondation faite de minuscules pierres concassées et de la couverture en petits carreaux d’aluminium enchevauchés, tout est en bois de pin : lambris imitant la planche, portes et encadrement des hautes fenêtres, etc.

«Nous n’avons pas eu de difficultés particulières; chacun apportait son idée», explique le maître d’œuvre François Fortier. «Ce fut une excellente collaboration de tous, chacun selon sa patience et son adresse». Invité à évaluer le temps investi dans le chantier, ce dernier l’estime à environ 700-800 heures au total. «On a été obligé d’accélérer le rythme de départ parce qu’on ne serait pas arrivé à temps». Ne tenant évidemment pas compte du temps bénévole des artisans, François évalue le coût du projet en matériaux et petites dépenses diverses à environ 700$.

«Ce fut une belle expérience où l’effort et le plaisir se sont toujours mêlés. Les gars sont fiers».

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