Pauvre bonhomme ; confiné, même lui.
Il arbore quand même un sourire,
Triste, il va s’en dire.
Ses dents ; comme son moral, teintées de suie.
Ses bras de bois sont tendus vers les enfants.
Son unique pied, soudé à la neige.
Lui interdit la joie de leur manège.
Ah, que renaissent donc ces jours heureux d’antan.
Le soleil allume des larmes dans son visage rond.
Demain peut-être, cette distanciation fondra.
Zonés jaune, ces enfants…
Zoné rouge, ce bonhomme…
Prisonniers dans un arc-en-ciel.
Dont ils n’ont pas choisi les couleurs…
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