Par Donald Houle
L’érable, fier et fort comme Hercule
Tout comme ses cousins, les bouleaux.
Devant sa mère la nature, recule.
Et plie l’échine, tel un roseau.
Tantôt confiant sous son armure.
Défiant l’attaque sans pitié des éléments,
Il gît, là, brisé dans ses ramures.
Jusque dans ses racines, il se rend.
Semblable à un monarque déchu
Il pleure des larmes de cristal.
Son dos puissant, par le gel mordu,
Se tord, gémit, craque son mal.
Dans un dernier souffle titanesque.
Il s’en va comme il a vécu.
De l’Artiste divin; la plus belle fresque.
Sa sortie nous en met plein la vue.
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Tags: Poème Le verglas