Une des chroniques les plus populaires a été la chronique des ‘cas vécus’. En voici quelques-uns qui ont fait bonne figure en 2013 :
Bande de protection riveraine – c’est quoi ça? Un courtier habitué de travailler en ville a pris un contrat de courtage pour une propriété de campagne, au bord d’un lac. Il a fait les vérifications d’usage au sujet des installations septiques, du puits, du titre…mais, ne connaissant pas la règlementation au sujet des bandes riveraines, il n’a jamais pensé qu’il pouvait y avoir problème. Lorsque le certificat de localisation a été reçu chez le notaire quelques jours avant la transaction, les bâtiments ne respectaient pas les marges de recul. L’acheteur s’est retiré de la vente et les propriétaires se sont retrouvés le bec-à-l’eau! Oui, le courtier était fautif – mais de grâce, évitez-vous ce genre de situation! Choisissez un courtier qui se spécialise dans votre secteur et votre marché.
Acheter sans conditions, sans documents? Il est vrai qu’une offre d’achat sans conditions est toujours plus attrayante pour un vendeur. Mais pensez-y deux fois avant de procéder ainsi! Récemment une propriété s’est vendue au village de X, le proprio avait acheté cette maison ‘cash’ 10 ans plus tôt. Services municipaux donc pas de problèmes d’installations septiques ou de test d’eau. Parfait. À la revente, le nouvel acheteur demande une hypothèque et est donc soumis aux règles du prêteur, il faut faire faire un certificat de localisation car il n’y en avait pas. L’arpentage a décelé plusieurs vices de titres : des empiètements par les voisins, chez les voisins et dans la rue. Régler ce dossier a été très compliqué, stressant et coûteux pour le vendeur…qui aurait pu éviter tous ces problèmes en exigeant un certificat de localisation au moment de son achat initial. Cela protège tout monde, exigez-le!
Le comptant dans la transaction? Certains acheteurs sont intéressés à payer un montant comptant ‘sous la table’ et beaucoup de vendeurs, voyant la chance de réduire leur gain en capital (lorsqu’applicable), n’y voient aucun inconvénient. En transigeant ainsi, vous participez possiblement à un acte criminel et au minimum à une fraude fiscale. Méfiez-vous du ‘cash’, il pourrait vous hanter! Plus le montant de comptant est important, plus il y un risque de vous faire pincer. Ça vous intéresse d’en savoir plus? Rendez vous au www.canafe.gc.ca pour connaître ce qu’est le blanchiment d’argent.
Un courtier d’expérience peut vous éviter des maux de têtes, vous permet de réaliser une transaction en toute légalité, vous conseille judicieusement et souvent vous offre des garanties et protections additionnelles. Ne vous en passez pas, faire affaire avec un professionnel de l’immobilier, c’est gagnant!
Source: Diane Parent, courtier immobilier
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