Décembre 2021 passera à l’histoire du Cantonnier. Plusieurs ressources de grande expérience quittent le journal, laissant derrière elles un bel héritage et un immense vide à combler. Le conseil d’administration tient à souligner la quantité et la qualité du travail accompli par mesdames Nancy Lehoux et Julie Faucher, conseillères publicitaires, monsieur Jacques Beaudet, monsieur Yves Lirette et madame Marie-Andrée Brière, rédacteurs et rédactrice en chef, et madame Johanne Laurendeau, réviseure.






Grâce aux efforts, aux compétences et à l’engagement de ces personnes, Le Cantonnier a réussi à maintenir sa cadence mensuelle de parution, à présenter à son lectorat les entreprises, les institutions et les organismes du milieu ainsi qu’une information de qualité, accessible, diversifiée et près des citoyens, le tout rédigé dans un français impeccable. Chacune de ces personnes a contribué à la qualité, à la bonne réputation du Cantonnier et à sa continuité. En plus de démontrer un vif intérêt pour le journal, elles ont fait preuve d’une loyauté incontestable à la cause du Cantonnier.
Plus spécialement, il nous faut souligner la contribution de l’équipe sortante des rédacteurs en chef, une équipe solide et extrêmement compétente. S’appuyant sur les valeurs fondatrices du Cantonnier, inspirés des bases mêmes de la démocratie, les membres de cette équipe ont constamment travaillé à favoriser l’information et l’expression des gens du milieu dans le journal.
Le duo composé d’Yves Lirette et de Jacques Beaudet, formé en 2012, a assumé avec dynamisme, ouverture, conviction et courage la relève des fondateurs du journal : l’intégrité et la réputation du Cantonnier ont été préservées. Leurs valeurs d’éthique, d’équité, de respect, leur grand professionnalisme, les ont guidés dans le choix de leurs sujets, la rédaction des articles, le montage du journal, l’accompagnement des nouveaux rédacteurs et nouvelles rédactrices.
L’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) leur attribuait en 2020 le premier Prix du texte d’opinion pour leur éditorial Le Cantonnier est-il en péril ? publié le 19 septembre 2019. La vision de la mission d’un journal communautaire y était clairement énoncée par les deux lauréats :
« En fait, le journal communautaire Le Cantonnier est fait par les gens du milieu et pour les gens du milieu : c’est vraiment votre journal, notre journal. Alors, c’est clair, il contribue au développement des communautés desservies. Tous ces journaux communautaires dans tout le Québec aident à briser l’isolement des nombreuses petites localités éparpillées sur tout ce grand territoire. »
Cette vision a teinté tout le travail de Jacques et d’Yves au Cantonnier et les a amenés à se préoccuper fortement de la pérennité du journal. Dans la lettre de remerciement qu’ils adressaient au député fédéral Luc Berthold, qui les avait félicités pour leur prix de l’AMECQ, ils faisaient état de la fragilité du Cantonnier : « Le modèle d’affaires du Cantonnier est fondé sur la publicité, le “membership” et le bénévolat. Il est formé d’une mosaïque en équilibre fragile, dont chaque pièce apporte une contribution essentielle, incontournable ». Le bénévolat au sein du Cantonnier leur a toujours tenu à cœur. Dans les dernières semaines, ils ont rappelé aux membres du conseil d’administration la valeur incommensurable du travail bénévole et son importance dans un journal communautaire comme le nôtre.
Tout au long de leurs années de travail de rédacteurs bénévoles au Cantonnier, Jacques Beaudet et Yves Lirette ont fait preuve d’un grand sens des responsabilités et d’autonomie. Ils ont été solidaires de l’ensemble des personnes impliquées dans Le Cantonnier. L’arrivée de madame Marie-Andrée Brière en 2020 a ajouté à la rigueur, à l’expertise et à l’expérience, au souci de l’exactitude, au sens critique et à l’esprit de synthèse, déjà présents au journal.
L’équipe sortante de rédaction, de révision et de correction du Cantonnier laisse à ses successeurs non seulement un journal de qualité, crédible, apprécié et reconnu dans la région comme à l’extérieur de celle-ci, mais aussi des outils de travail clairs et complets pour assurer la continuité.
À ces collaborateurs et collaboratrices qui ont suscité notre fierté et notre gratitude à plusieurs reprises, nous levons notre chapeau. BRAVO et MERCI !
Vos souliers seront difficiles à chausser.
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